La Routo (GR®69), dans les pas de la Transhumance

Pin d'Alep

Saint-Maxime, l'âme du lieu

Saint Jurs
L’église paroissiale Saint-Georges domine le village et le plateau de Valensole. Son choeur est construit sous une coupole datant du milieu du XIIe siècle. La nef est construite à une date plus récente (XIIIe siècle) : elle est plus large et n’est pas située dans le même axe que le chœur. Elle est réparée en 1640. Dans son mobilier se trouve un tableau représentant St Joseph, de la première moitié du XVIIIe siècle classé monument historique au titre objet.
La chapelle Saint-Georges dans le cimetière a une nef de trois travées voûtées d’un faux berceau du XVIIIe siècle et une abside voûtée en cul-de-four. Le mur sud et l’abside, en petit appareil régulier et en galets, datent du début du XIIe siècle. Outre la reconstruction de la voûte, la chapelle a été restaurée en 1978 puis à nouveau en 1989.
Pendant la période révolutionnaire, les communes ayant un nom rappelant l'ancien régime ou la religion sont rebaptisées, ce sera Bellevue pour Saint Jurs.

Le pastoralisme
En franchissant la barrière, vous pénétrez dans une zone pastorale gérée par le centre de formation agricole de Carmejane, situé au Chaffaut-Saint-Jurson. Depuis plus de 30 ans cet établissement forme les futurs professionnels de l’agriculture et de l’élevage. Une ferme expérimentale réalise des tests en grandeur nature des innovations spécifiques à l’élevage ovin dans les massifs préalpins. La qualité de la viande locale est d'ailleurs reconnue par un label rouge et une indication géographique protégée dénommée "Agneau de Sisteron".

Le paradis des géologues
La réserve naturelle géologique de Haute-Provence est la première tentative de ce genre en Europe. Cet espace naturel protégé a été créé en 1984 par décret afin de préserver le patrimoine géologique. Il s’étend sur 18 sites classés en Réserve naturelle nationale et sur un périmètre de protection de 230 000 hectares des Alpes aux gorges du Verdon. Il regroupe 52 communes situées dans le département des Alpes de Haute-Provence et 7 dans le Var. Plusieurs sites ont été aménagés pour la préservation des fossiles et l’accueil du public (dalle à ammonites, sites des ichtyosaures, site des siréniens, panorama du Vélodrome…). Au sein du périmètre protégé, le prélèvement, la destruction ou la dégradation des fossiles, minéraux et concrétions sont interdits. La Réserve naturelle est gérée par le Conseil départemental des Alpes de Haute-Provence. Une partie du territoire est également valorisée par l’UNESCO Géoparc de Haute-Provence dont le siège se trouve à Digne-les-Bains.
Renseignements : https://fr-fr.facebook.com/RNNG04/

La Chaumasse
Ce lieu est également un carrefour permettant de soulager la charge pastorale et ainsi d'éviter le surpiétinement des troupeaux sur un seul et même passage, ainsi les bergers avaient le choix de monter vers le col de Bernardez pour redescendre vers le vallon du Laverq ou alors de monter par le Col Bas et redescendre vers le Lauzet sur Ubaye. Avant ce choix de route il était coutume de marquer l'arrêt pour le bien être des animaux et des hommes, et ainsi de chômer un moment avant de "far la routo".

Source de la Chandelette
Cette source se trouve notamment sur le GR®6 et le GR®69 La Routo, ce dernier étant notamment dédié l'histoire de la transhumance des troupeaux d'Arles au travers de la ré utilisation des Drailles historique de la transhumance (comme dans ce cas présent).

Gîte du Laverq
2250 route de l’Abbaye du Laverq
04340 Méolans-Revel
Tél : 07 79 41 05 39
contact@gite-du-laverq.fr
www.gite-du-laverq.fr

Abbaye du Laverq
Le prieuré du Laverq, qui comprenait un monastère et un noviciat pour former de jeunes religieux, fut fondé en 1135 par des moines de Chalais (Isère). Le prieuré est cité "possession de Boscodon" dès 1146 dans une lettre du pape Eugène III
Leur économie monastique était fondée sur l’exploitation de la forêt et l’élevage, Détruit en 1354 par un incendie, le prieuré du Laverq fut remplacé au 15e siècle par une chapelle de pénitents, dédiée à Notre Dame de Grâce, qui elle-même s’écroula. Ses Pans de mur nord et est, ont été retrouvés en 1968 lors de la création de la piste.
L’église actuelle, dédiée à Saint Antoine « l’Egyptien » date du XVème siècle ; elle est représentative de l’architecture religieuse rurale de l’Ubaye, avec une nef simple à deux travées et un choeur. Le porche d’entrée est en cargneule grossièrement taillé. Le clocher tour, entièrement refait en 1892 est du style roman provençal.

Essaim de séismes de 2012-2015

Essaim de séismes de 2003-2004
- de janvier à avril 2003, la crise reste modérée (en moyenne 8 séismes détectés quotidiennement, avec la plus forte secousse, de magnitude 2,3, le 14 mars) ;
- en mai-juin, les magnitudes ne dépassent pas 1,5, ce qui pourrait faire croire que l'activité est en train de décroître et que la crise est en voie d'extinction ; en réalité, de nombreux séismes continuent à être détectés (24 par jour en moyenne) ;
- le 21 juin et jusqu'au 5 octobre, l'activité reprend sur un rythme soutenu (80 séismes par jour en moyenne, avec un pic à 361 séismes le 23 juin, un autre pic à 285 séismes le 3 octobre) ; 9 séismes dépassent la magnitude 2, avec un maximum le 27 juillet (magnitude 2,4) ;
- du 6 au 30 octobre, la sismicité est caractérisée par des magnitudes atteignant 2,7 à trois reprises, alors même que le nombre de séismes décomptés commence à décroître (47 par jour en moyenne) ;
- à partir de novembre 2003 et sur toute l'année 2004, l'activité décroît très nettement, avec cependant quelques reprises (au total sur cette période, seulement 8 séismes de magnitude supérieure à 2).
L'essaim s'étire sur 9 km de long, dans une direction NW–SE en travers de la vallée. La zone de rupture, presque verticale, se situe entre 3 et 8 km de profondeur. L'activité a débuté en un endroit bien précis à l'aplomb de La Condamine-Châtelard, et s'est ensuite diffusée en périphérie pour se concentrer à l'extrémité sud-est de l'essaim où ont été localisés les 3 séismes de magnitude 2,7 d'octobre 2003.

Essaims de séismes de La Condamine-Châtelard

Le chef lieu de la commune

Gîte auberge de St Ours
Hameau de Saint Ours, 04530 Val d’Oronaye
Tel : (+33) 4 92 84 37 03
Email : giteaubergedestours@free.fr
Site web : http://giteaubergedestours.free.fr/
Description
Etape 2 : Valensole - Riez (17,5 km - D+ : 310 m)
Etape 3 : Riez - Saint-Jurs (17 km - D+ : 580 m)
Etape 4 : Saint-Jurs - Bras d’Asse (11,5 km - D+ : 730 m)
Etape 5 : Bras d’Asse - Le Chaffaut (19 km - D+ : 654 m)
Etape 6 : Le Chaffaut - Digne-les-Bains (18 km - D+ : 355 m)
Etape 7 : Digne-les-Bains - La Javie (15 km - D+ : 350 m)
Etape 8 : La Javie - Le Vernet (18,5 km - D+ : 390 m)
Etape 9 : Le Vernet - Seyne-les-Alpes (14,5 km - D+ : 364 m)
Etape 10 : Seyne-les-Alpes - Abbaye du Laverq (21,5 km - D+ : 1445 m)
Etape 11 : Abbaye du Laverq - Méolans-Revel (9,5 km - D+ : 695 m)
Etape 12 : Méolans-Revel - Barcelonnette (12 km - D+ : 230 m)
Etape 13 : Barcelonnette - La Condamine (11 km - D+ : 390 m)
Etape 14 : La Condamine - Saint-Ours (10,5 km - D+ : 645 m)
Etape 15 : Saint-Ours - Larche (14 km - D+ : 735 m)
Cet itinéraire fait partie des 1 500 km de GR® et GRP® du département des Alpes de Haute-Provence. Il est entretenu par les bénévoles du Comité Départemental de la Randonnée Pédestre (CDRP 04).


Profil altimétrique
Recommandations

Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.
En savoir plus sur les gestes à adopter Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter
Lieux de renseignement
Agence de Développement des Alpes de Haute-Provence
8 rue Bad-Mergentheim, 04005 Digne-les-Bains Cedex
https://www.tourisme-alpes-haute-provence.com/
info@ad04.fr
+33 (0)4 92 31 57 29
Transport
Accès routiers et parkings
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