La Routo (GR®69), dans les pas de la Transhumance
Les 16 patrimoines à découvrir
- Flore
Pin d'Alep
D’une taille assez remarquable, ces pins âgés d’une centaine d’années, sont accompagnés, au centre de l’esplanade, par deux marronniers et deux tilleuls. Si leur disposition régulière en bordure de l’esplanade peut laisser penser qu’ils ont été plantés ici, les pins d’Alep sont cependant parfaitement à leur place à Riez. Avec le chêne vert (que l’on voit dans les fourrés alentours), ce pin est l’autre espèce d’arbre caractéristique de la forêt méditerranéenne. - Histoire
Saint-Maxime, l'âme du lieu
On a peine à croire que le site fut plusieurs fois occupé, tant il ne reste rien de cette occupation. Autrefois pourtant se tenaient ici un ensemble d’habitations, une église érigée en cathédrale et le palais des évêques de Riez. Aujourd’hui, seule la petite chapelle Saint-Maxime semble veiller sur le lieu. Elle date de 1655. A ses côtés, une petite congrégation de l’ordre des clarisses maintient la tradition religieuse. - Pastoralisme
Le pastoralisme
En franchissant la barrière, vous pénétrez dans une zone pastorale gérée par le centre de formation agricole de Carmejane, situé au Chaffaut-Saint-Jurson. Depuis plus de 30 ans cet établissement forme les futurs professionnels de l’agriculture et de l’élevage. Une ferme expérimentale réalise des tests en grandeur nature des innovations spécifiques à l’élevage ovin dans les massifs préalpins. La qualité de la viande locale est d'ailleurs reconnue par un label rouge et une indication géographique protégée dénommée "Agneau de Sisteron".
- Géologie
Le paradis des géologues
La plus grande réserve géologique d’Europe!
La réserve naturelle géologique de Haute-Provence est la première tentative de ce genre en Europe. Cet espace naturel protégé a été créé en 1984 par décret afin de préserver le patrimoine géologique. Il s’étend sur 18 sites classés en Réserve naturelle nationale et sur un périmètre de protection de 230 000 hectares des Alpes aux gorges du Verdon. Il regroupe 52 communes situées dans le département des Alpes de Haute-Provence et 7 dans le Var. Plusieurs sites ont été aménagés pour la préservation des fossiles et l’accueil du public (dalle à ammonites, sites des ichtyosaures, site des siréniens, panorama du Vélodrome…). Au sein du périmètre protégé, le prélèvement, la destruction ou la dégradation des fossiles, minéraux et concrétions sont interdits. La Réserve naturelle est gérée par le Conseil départemental des Alpes de Haute-Provence. Une partie du territoire est également valorisée par l’UNESCO Géoparc de Haute-Provence dont le siège se trouve à Digne-les-Bains.
Renseignements : https://fr-fr.facebook.com/RNNG04/ - Pastoralisme
La Chaumasse
La toponymie de ce lieu nommé "La Chaumasse" évoque l'endroit où les troupeaux transhumants vers les hauts sommets alpins de l'Ubaye et ceux en Italie s'arrêtaient pour pêtre avant d'emtamer la montée permettant de basculer de la vallée de la Blanche vers la vallée de l'Ubaye.
Ce lieu est également un carrefour permettant de soulager la charge pastorale et ainsi d'éviter le surpiétinement des troupeaux sur un seul et même passage, ainsi les bergers avaient le choix de monter vers le col de Bernardez pour redescendre vers le vallon du Laverq ou alors de monter par le Col Bas et redescendre vers le Lauzet sur Ubaye. Avant ce choix de route il était coutume de marquer l'arrêt pour le bien être des animaux et des hommes, et ainsi de chômer un moment avant de "far la routo". - Lac, cascade et rivière
Source de la Chandelette
La source de la Chandelette a pendant longtemps été un lieu d'abreuvage des troupeaux transhumants se dirigeants vers l'Ubaye et les sommets italiens. C'est le dernier point d'eau avant le passage par le col et la redescente du vallon de Bernardez vers St Barthélemy.
Cette source se trouve notamment sur le GR®6 et le GR®69 La Routo, ce dernier étant notamment dédié l'histoire de la transhumance des troupeaux d'Arles au travers de la ré utilisation des Drailles historique de la transhumance (comme dans ce cas présent). - Refuge
Gîte du Laverq
2250 route de l’Abbaye du Laverq
04340 Méolans-Revel
04.86.89.37.80
WhatsApp seulement (pas de sms) 06.72.08.35.27
emmanuelletapiero@ecomail.fr
Gîte du Laverq - Petit patrimoine
Abbaye du Laverq
Le prieuré du Laverq, qui comprenait un monastère et un noviciat pour former de jeunes religieux, fut fondé en 1135 par des moines de Chalais (Isère). Le prieuré est cité "possession de Boscodon" dès 1146 dans une lettre du pape Eugène III
Leur économie monastique était fondée sur l’exploitation de la forêt et l’élevage, Détruit en 1354 par un incendie, le prieuré du Laverq fut remplacé au 15e siècle par une chapelle de pénitents, dédiée à Notre Dame de Grâce, qui elle-même s’écroula. Ses Pans de mur nord et est, ont été retrouvés en 1968 lors de la création de la piste.
L’église actuelle, dédiée à Saint Antoine « l’Egyptien » date du XVème siècle ; elle est représentative de l’architecture religieuse rurale de l’Ubaye, avec une nef simple à deux travées et un choeur. Le porche d’entrée est en cargneule grossièrement taillé. Le clocher tour, entièrement refait en 1892 est du style roman provençal. - Histoire
Villas mexicaines
Son histoire est intimement liée aux Amériques : Au XIXe siècle, plusieurs milliers de ses habitants sont partis à l'aventure au Mexique et la ville conserve aujourd'hui de cette époque un patrimoine architectural impressionnant caractérisé par de nombreuses villas. Ces belles demeures bourgeoises commanditées par les émigrés revenus au pays fortune faite, témoignent des liens profonds que Barcelonnette continue d'entretenir avec le Mexique. - Géologie
Les laves torentielles
Les laves torrentielles sont des crues qui se forment à la suite d'un phénomène orageux ou une fonte des neiges brutale. Les versants d'adret sont les plus sensibles.
Ces phénomènes sont localisés sur le bassin versant. Ils peuvent néanmoins concerner un seul ou plusieurs torrents. Ils sont présents sur un grand nombre d'affluents dont les plus connus sont le Riou Bourdoux, l'Abéous, ou encore les torrents de Faucon, des Sanières, du Bourget, des Thuiles. Pour ces torrents les volumes de matériaux transportés lors d'un évènement centennal se situent entre 100 000 et 200 000 m3. - Géologie
Essaim de séismes de 2012-2015
L'essaim de 2003-2004 était devenu complètement inactif lorsque, 8 ans plus tard, un séisme de magnitude 4,3 s'est produit le 26 février 2012 à quelques kilomètres de distance au nord-ouest. Ce séisme, suivi de répliques pendant les premières 24 heures, a activé un autre essaim, lui aussi d'orientation NW–SE, mais décalé par rapport au précédent. Le nouvel essaim s'est lentement développé : il atteignait deux ans plus tard, une longueur totale de 6 km lorsque, le 7 avril 2014, un nouveau séisme de magnitude 4,8 s'est produit, avec un épicentre au même endroit qu'en 2012, mais un foyer situé 1 km plus en profondeur. La réactivation de la totalité de l'essaim 2012-2014 a été immédiate. Dans les mois qui ont suivi, l'alignement s'est encore prolongé sur ses deux extrémités pour atteindre, en juillet 2015, une longueur totale de 11 km. - Géologie
Essaim de séismes de 2003-2004
L'essaim de 2003-2004 est le plus prolifique jamais observé en France. Bien que la vallée de l'Ubaye soit l'une des zones les plus sismiques des Alpes françaises, dans un secteur de 270 km2 centré sur La Condamine-Châtelard ne se produisent habituellement chaque année que quelques séismes de faible magnitude. En deux ans, on en observera plus de 16 000.
- de janvier à avril 2003, la crise reste modérée (en moyenne 8 séismes détectés quotidiennement, avec la plus forte secousse, de magnitude 2,3, le 14 mars) ;
- en mai-juin, les magnitudes ne dépassent pas 1,5, ce qui pourrait faire croire que l'activité est en train de décroître et que la crise est en voie d'extinction ; en réalité, de nombreux séismes continuent à être détectés (24 par jour en moyenne) ;
- le 21 juin et jusqu'au 5 octobre, l'activité reprend sur un rythme soutenu (80 séismes par jour en moyenne, avec un pic à 361 séismes le 23 juin, un autre pic à 285 séismes le 3 octobre) ; 9 séismes dépassent la magnitude 2, avec un maximum le 27 juillet (magnitude 2,4) ;
- du 6 au 30 octobre, la sismicité est caractérisée par des magnitudes atteignant 2,7 à trois reprises, alors même que le nombre de séismes décomptés commence à décroître (47 par jour en moyenne) ;
- à partir de novembre 2003 et sur toute l'année 2004, l'activité décroît très nettement, avec cependant quelques reprises (au total sur cette période, seulement 8 séismes de magnitude supérieure à 2).
L'essaim s'étire sur 9 km de long, dans une direction NW–SE en travers de la vallée. La zone de rupture, presque verticale, se situe entre 3 et 8 km de profondeur. L'activité a débuté en un endroit bien précis à l'aplomb de La Condamine-Châtelard, et s'est ensuite diffusée en périphérie pour se concentrer à l'extrémité sud-est de l'essaim où ont été localisés les 3 séismes de magnitude 2,7 d'octobre 2003. - Géologie
Essaims de séismes de La Condamine-Châtelard
Plus que par des séismes classiques du type "choc principal + répliques" qui surviennent cependant de temps à autre, la vallée de l'Ubaye est caractérisée par une sismicité en essaims. C'est en particulier le cas dans sa partie haute (Barcelonnette et au-delà) où les essaims sont très fréquents et où est apparue au début du XXIe siècle à La Condamine-Châtelard une activité tout à fait exceptionnelle : un premier essaim (2003-2004) a été pris en relais par un second (2012-2014), lui-même initié par un séisme de magnitude 4,3 en février 2012, puis réactivé (2014-2015) par un second séisme de magnitude 4,8 en avril 2014. - Histoire
Le chef lieu de la commune
A l'origine, La Condamine était un simple hameau du village de Châtelard, situé plus en hauteur. Lors de la Révolution, la commune de Châtelard fut créée, dont dépendait La Condamine. Puis au XIXe siècle, La Condamine prospéra tandis que Châtelard perdait de l'importance. En 1850, le siège de la commune fut transféré de Châtelard à la Condamine, et la commune prit le nom de La Condamine-Châtelard. - Refuge
Gîte auberge de St Ours
Gîte auberge de montagne située dans le petit hameau de St Ours. Situé à 1 800 m d’altitude, le gîte est très ensoleillé et dispose d’une vue imprenable sur la Haute-Ubaye.
Hameau de Saint Ours, 04530 Val d’Oronaye
Tel : (+33) 4 92 84 37 03
Email : giteaubergedestours@free.fr
Site web : http://giteaubergedestours.free.fr/ - Histoire
Le hameau de Saint Ours
Le plateau de Saint Ours était habité dès l'âge du fer. Il doit son nom au saint écossais qui y passa, accomplit des miracles, et mourut à Aoste. Jusqu'à l'entre-deux-guerres, le pèlerinage du 17 juin attirait des milliers de fidèles, français et piémontais. Comme tous les villages et hameaux de ce vallon, Saint Ours fut rasé par les nazis en 1944. Seule la toute petite chapelle fut préservée.
Description
Etape 2 : Valensole - Riez (17,5 km - D+ : 310 m)
Etape 3 : Riez - Saint-Jurs (17 km - D+ : 580 m)
Etape 4 : Saint-Jurs - Bras d’Asse (11,5 km - D+ : 730 m)
Etape 5 : Bras d’Asse - Le Chaffaut (19 km - D+ : 654 m)
Etape 6 : Le Chaffaut - Digne-les-Bains (18 km - D+ : 355 m)
Etape 7 : Digne-les-Bains - La Javie (15 km - D+ : 350 m)
Etape 8 : La Javie - Le Vernet (18,5 km - D+ : 390 m)
Etape 9 : Le Vernet - Seyne-les-Alpes (14,5 km - D+ : 364 m)
Etape 10 : Seyne-les-Alpes - Abbaye du Laverq (21,5 km - D+ : 1445 m)
Etape 11 : Abbaye du Laverq - Méolans-Revel (9,5 km - D+ : 695 m)
Etape 12 : Méolans-Revel - Barcelonnette (12 km - D+ : 230 m)
Etape 13 : Barcelonnette - La Condamine (11 km - D+ : 390 m)
Etape 14 : La Condamine - Saint-Ours (10,5 km - D+ : 645 m)
Etape 15 : Saint-Ours - Larche (14 km - D+ : 735 m)
Cet itinéraire fait partie des 1 500 km de GR® et GRP® du département des Alpes de Haute-Provence. Il est entretenu par les bénévoles du Comité Départemental de la Randonnée Pédestre (CDRP 04).
- Départ : Vinon-sur-Verdon
- Arrivée : Larche, Val d'oronaye
- Communes traversées : Greoux-les-Bains, Valensole, Riez, Roumoules, Puimoisson, Saint-Jurs, Moustiers-Sainte-Marie, Bras-d'Asse, Saint-Jeannet, Le Chaffaut-Saint-Jurson, Digne-les-Bains, Marcoux, Le Brusquet, La Javie, Beaujeu, Verdaches, Le Vernet, Seyne, Meolans-Revel, Les Thuiles, Uvernet-Fours, Barcelonnette, Saint-Pons, Faucon-de-Barcelonnette, Jausiers, La Condamine-Chatelard et Val-d'Oronaye
Profil altimétrique
Recommandations
Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.
En savoir plus sur les gestes à adopter Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter
Lieux de renseignement
Agence de Développement des Alpes de Haute-Provence
8 rue Bad-Mergentheim, 04005 Digne-les-Bains Cedex
Transport
Accès routiers et parkings
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